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Candlemass - The Door To Doom

Écrit par Antephil le .

Depuis le départ de son premier chanteur Johan Längqvist en 1987 et malgré des années de stabilisation avec Messiah Marcolin au chant, le plus gros des problèmes de vocaliste au sein des maitres du doom lyrique auront débutés avec les premiers comportements de diva de Messiah qui provoqueront son éviction en 1991 pour son remplacement par un Thomas Vikström qui laissera par la suite la place a Björn Flodkvist jusqu'au retour de Messiah en 2002 ... qui en suivra sa nouvelle éviction en 2006. Une nouvelle stabilisation semblait être de nouveau de mise avec l'ajout de Robert Lowe alors encore en poste dans Solitude Aeternus, mais ce dernier fut remercié en 2012 et le mentor Leif Endling surement trop blasé pour lancer de nouvelles auditions offrira le poste a Mats Leven de Therion, chanteur de son side-project Krux et qui réalisait depuis déjà plus d'une bonne décennie toutes les parties vocales des démos de Candlemass.

Les années Johan Längqvist étaient donc déjà bien loin et son souvenir ne ressurgissait que lors des écoutes d'"Epicus Doomicus Metallicus" et de son bref passage lors du concert anniversaire des 20ans Candlemass. Quelle ne fut donc pas la surprise d'apprendre que le chanteur iconique et a qui Messiah Marcolin doit tout pour son timbre de voix était de retour au sein de Candlemass plus de 30ans après son départ. Une annonce qui fit rejaillir une flamme dans l’œil de tous les doomsters de la planète en donnant espoir a un Candlemass qui ne pouvait que confectionner un album a la hauteur de ce prestigieux retour.

Mais malheureusement dés les premières minutes ou ont été dévoilé le clip de "Astorulus - The Great Octopus" la redescente fut rude. D'un Candlemass que l'on pensait de retour a ses racines épiques, aux riffs doom uniques de cette époque, celui-ci ne faisait que continuer dans la droite ligné de ses dernières sorties qui fleuraient bien trop le pilotage automatique enclenché depuis les EP "Death Thy Lover", "House Of Doom" et l'album "Psalm Of The Dead" qui s'appuyaient déjà tous bien trop sur le songwritting des années Robert Lowe. Un constant encore plus flagrant avec les lignes de chant des titres de "The Door To Doom" ou l'on se demande sincèrement si Johan Längqvist  aura pu y apporter une touche personnelle, on ne sent quasiment aucune différence avec le chant de Lowe et Leven. On pourrait argumenter que le timbre de a pu changer en plus de 30ans, mais il est extrêmement difficile de se dire que ce dernier a pu réellement participer a l'élaboration des titres de l'album dont la grande majorité devait déjà être composée avant son arrivé.

On se désolera également de constater que ce manque d'effort n'apporte absolument rien a la discographie des Suédois, Candlemass n'aura effectué aucun pas dans son passé, ni vers une moindre évolution, Leif Endling préferant malheureusement l'immobilisme empêchant toute opportunité de faire briller sa couronne de légende. Toutes ces impressions sont donc renforcées dés l'entame de "The Door To Doom" avec un "Splendor Demon Majesty" que l'on pourrait apprendre faire parti de compositions abandonnése des précédents opus. Surnagent bien heureusement dans ce petit flot de compos anecdotiques "Under The Ocean" et son ambiance pscyhé, la semi-ballade "Bridge Of The Blind" (même si cette dernière manque tout de mème de magie), le trés cool "The House Of Doom" (mais déjà présent sur l'EP précédent), et surtout "Astorulus - The Great Octopus" avec son solo accouché par le grand Tony Iommi de Black Sabbath.

Ces titres n’empêchent donc pas le tout d’être assez mitigé, d'autant plus que ceux-ci ne comportent pas de riffs mémorables et la confirmation se fait encore plus forte qu'aucun véritable effort de travail ne semble avoir été de mise lors de l'élaboration de "The House Of Doom" pour offrir un album événement. On peut se mettre a espère que la grande majorité du contenu de l'album avait déjà été composée avant le retour de Johan Längqvist  et qu'un véritable travail de groupe sera effectué sur le prochain album ... a moins qu'un énième problème de chanteur vienne se poser d'ici la. En attendant "The House Of Doom" contentera les fans hardcore et la note finale de votre serviteur reste donc dans la moyenne pour le retour de Johan Längqvist  et les quatre titres cités plus haut qui évitent de justesse le naufrage.

note3

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