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[TEST BLU-RAY] L'Au-Dela

Écrit par Jamesluctor technique et bonus Antephil le .

Véritable maître de l’horreur, Lucio Fulci a réalisé de nombreux films d’horreur, avec quelques projets plus personnels, comme l’excellent Beatrice Cenci. Mais si il reste bien un titre qui a marqué les esprits, c’est L’au-Delà. Véritable film d’exploitation mélangeant des pans entiers de culture horrorifique (des zombies, des esprits tourmentés, l’Enfer…), le script bouffe à tous les râteliers, concurrençant le cercle des trois mères de Dario Argento sur le terrain du fantastique (visuellement, c’est ici beaucoup plus sobre) et développant des bases passionnantes. L’Au-Delà contient quand même des morceaux de bravoures intéressants à aborder.

Le pain quotidien de Fulci, c’est le gore. Et du gore, L’Au-Delà en regorge, n’hésitant pas à donner dans la violence craspec pour donner un peu de sel à son histoire. Ainsi, dès les 5 premières minutes, nous aurons droit au supplice du peintre, battus à coup de chaîne (chaque coup laissant une marque sanglante façon La Passion du Christ), avant d’être crucifié sur un mur et brûlé à la chaux. Radical. Et très vite, nous arrivons à notre époque contemporaine. L’hôtel est en travaux, et la belle Liza s’occupe des directives. Toutefois, les choses commencent bientôt à se gâter. Une fuite dans la cave implique l’intervention d’un plombier, et ce dernier, brisant un mur de brique, libère le corps zombifié de l’artiste mort (ce qui nous vaudra une scène d’écrasement de visage amusante plutôt que convaincante). Et à partir de là, les intrigues commencent à se multiplier. D’un côté, on suit les cadavres qui commencent à tomber comme des mouches à la morgue, où il commence à se passer des phénomènes étranges. De l’autre, on suit notre héroïne, de plus en plus perturbée par les évènements qui ont lieu dans son hôtel et qui passe pour folle auprès du beau médecin généraliste.

Mais arrive alors les personnages aveugles, qui servent constamment de mise en garde pour Liza, qui s’évertue à rester dans son hôtel. Ainsi, plutôt que de rechercher une cohérence sans faille, le film multiplie les intrigues et les possibles directions, en jouant la carte de la générosité (chacune de ces voies se conclue par un bain de sang). Ce qui fragilise l’œuvre du point de vue du fond (cette histoire de porte des enfers… Mouais…), mais qui la rend incroyablement ludique et pas ennuyeuse un seul instant. Alors que les apparitions se font de plus en plus menaçantes, une invasion zombie commence à apparaître à la morgue. Le film donne alors dans la tension, continuant sur sa lancée sans jamais chercher à ralentir son rythme, nous préparant à son tableau final, qui reste encore aujourd’hui une référence dans le genre. Un véritable portrait macabre, très poétique dans l’idée et dans les symboles (la vérité qui aveugle, c’était bien trouvé), et qui conclut ma foi sur une note emballante le film. Après, ce dernier est pétri de défauts qui ne jurent pas avec les films de Fulci. On relèvera par exemple un procédé d’angoisse totalement inefficace : le coup de l’ombre qui fait crier l’héroïne alors qu’on sait déjà qu’il s’agit du médecin qui passait par là pour voir si tout allait bien, ou encore la scène culte des araignées, très gore, mais qui croit qu’en mettant des araignées en plastiques dans un champ flou, on va se laisser berner.Bon, on a envie de se laisser berner, car les grosses araignées poilues, on aime, mais quand même, les gros plans laissent parfois vraiment à désirer.

Pétri de défauts, mais ne manquant pas d’âme ni d’enthousiasme, ce cru de Fulci se révèle être de très bonne tenue, offrant un lot de zombies plutôt menaçants et quelques belles séquences d’ambiance.

note4

TECHNIQUE

L’édition HD de L’Au-Dela se montre très proche de L’Enfer des Zombies paru également chez Artus Films ou l’on retrouve un nouveau master très propre,  stable, de couleurs et d’une définition qui rendent a nouveau un grand honneur au second bijou de l’horreur métaphysique de Fulci ou le gore augmente encore d’un niveau et fera encore plus tourner de l’œil même les plus endurcis. L’Au-Dela en HD est une réelle redécouverte de chaque instant de l’image et le fan ne pourra que plus vénérer la nouvelle vision des enfers par Lucio Fulci. Comme pour Frayeurs de toujours chez Artus Films, L’Au-Dela se contante seulement d’une piste VO et VF en PCM mono la ou l’édition Neo Publishing offrait une meilleure immersion avec ses pistes DTS 5.1 pour une appréciation bien plus ouverte de l’excellent thème de Fabio Rizzi. Une nouvelle fois la piste Italienne a la synchronisation parfois hasardeuse et réverbérée se voudra a juste titre être préféré par la VF bien plus professionnelle.

note4

BONUS

Les bonus de L’Au-Dela font suite a Frayeurs avec un nouvel entretient "Au-Dela du gore" de Lionel Grenier pour Luciofulci.fr et "Bravo Lucio !" la seconde partie de celui en compagnie de Catriona MacColl qui continue de revenir sur son travail avec Lucio Fucli reconduit ici une seconde fois et s’ajoute en partenariat avec Freak-O-Rama l’entretient "Les Yeux d’Emilie" avec l’actrice Cinzia Monreale et "Arachnophobie" avec l'aceur Michele Mirabella pour une nouvelle fois le plein d’anecdotes pour qui veut en connaitre un maximum sur cette pièce horrifique. Le prologue en couleur sépia avait été également proposé en format couleur et noir et blanc au choix des éditeurs et ce sont ces deux derniers que nous retrouvons en bonus. On retrouve également un diaporama d’affiches et de photos et un livret avec le médiabook que nous n’avons pas eu en main pour cet avis. Au dessus de Frayeurs et du même niveau qualitatif que L'Enfer des Zombies, L’Au-Dela clôture de fort belle manière cette trilogie HD Lucio Fulci chez Artus Films (dans l’attente d’une hypothétique Maison Prés Du Cimetière).

note4

 

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