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[TEST BLU-RAY] Wishmaster

Écrit par Jameslusctor technique et bonus Antephil le .

Robert Kurtzman est un mythe. Un artisan, un maître. Un gars à ranger aux côtés de Rob Bottin et Steve Johnson. Si il ne dépasse jamais le stade du cadre bis, ses effets sont souvent soignés, et avec peu de budget, il réussit clairement à faire des miracles. Bref, c’est un bonhomme cool, et le meilleur film qu’il ait réalisé, c’est Wishmaster sous la houlette de Wes Craven (Scream). Ce film, c’est une authentique série B sympa, avec un concept qui excite dès les premières secondes (un génie qui exhausse les vœux… en les détournant de la manière la plus vicieuse possible) et qui ne se limite pas niveau effets spéciaux. Si ça n’est pas toujours très bien fait, on en a largement pour notre argent, et la présence de Robert Englund au générique lui assure définitivement une réputation de bis sympathique qui a encore des échos de nos jours comme avec le récent I Wish.

Clairement le meilleur de la saga qui compte 4 épisodes dont les deux derniers sont des purges direct-to-vidéo. Meilleurs effets spéciaux, des délires jubilatoires parfaits (des souhaits classiques se transforment en vrai cauchemars), et un Djinn impressionnant dans le rôle du méchant, dont les maquillages parfaits assureront la crédibilité au fil du film. L’histoire scénarisé par Peter Atkins (Hellraiser 2 - Les Écorchés, Hellraiser 3 - Hell On Earth), c’est Sarah, une jeune femme qui réveille le djinn par inadvertance. Elle doit alors souhaiter 3 vœux pour que le djinn puisse ouvrir les portes d’accès d’une dimension lointaine qui laisseraient des cohortes impies déferler sur le monde. Et le film n’est pas avare en effet spéciaux (de jolies morts toutes les 10 minutes), avec en prime deux scènes monstrueuses de carnage total, qui donnent dans le bordélique et la surenchère où il devient impossible de prédire quel sera le prochain délire du réalisateur. Le thème du film est crétin, mais c’est d’un jouissif rare.

Dans ce morceau de bravoure, l’héroïne (Tammy Lauren) fait peine à voir, car si elle est potable au quotidien, le moindre de ses cris déforme atrocement son visage en créant un potentiel comique involontaire qui ruine l’ambiance des scènes. En revanche, Robert Englund (Freddy - Les Griffes De La Nuit) est toujours aussi savoureux dans son rôle, et contribue à nous faire aimer le film. Enfin, Andrew Divoff (Air Force One), le wishmaster du titre, cabotine avec classe, et se révèle être un personnage très sympathique. On notera les passages de Tony Todd (Candyman) et de Kane Hodder (Jason X, Victor Crowley). Alors certes, Wishmaster n’est jamais fin, il exploite son thème avec complaisance et une surabondance d’effets caoutchouteux, il ne dépasse jamais le stade de la série B modeste et son final est presque une escroquerie, mais il s’est passé tellement de trucs qu’on ne verra plus au cinéma qu’on est tenté de dire : « Oui, c’était, bien fun ». 

note4

TECHNIQUE 

Sorti en salle en 1997 Wishmaster bénéficiait déjà d'une qualité technique sans défaut, mais l'apport HD offre une définition également sans défaut majeur pour un titre qui vient de dépasser les 20ans et qui permet d’apprécier plus que jamais l’excellente réalisation de Robert Kurtzman et de la photographie et des jeux de couleur d'un Jacques Haitkin pour beaucoup dans la grande qualité visuelle du métrage.

Une piste son originale en DTS-HD 5.1 dynamique a la spatialisation qui prend toute son ampleur pour les scènes carnages d'introduction et finale qui offre a Wishmaster une ambiance que le film n'avait connu jusque la et donne un bon bien plus gutturale au Djinn a l'aide du caisson de basse. La piste son Française DTS-HD 5.1 un poil en dessous en terme de dynamique ne démérite pas même si les voix sont un peu trop en avant, mais c'est un toujours un plaisir de se délecter de l'excellent doublage du Djinn par Richard Darbois (Harrison Ford entre autre) au summum de son art.

note4 5

BONUS 

Un entretien avec le réalisateur Alexandre Poncet (Le Complexe de Frankenstein) pour un remettre Wishmaster dans le contexte de son époque et revenir sur sa genèse et les similitudes que le film peut avoir avec Hellraiser 3 (qui commet cependant une petite bourde en faisant figurer Andrew Divoff au casting de Wishmaster 3 et 4 alors que ce dernier n'a pas participé a ces deux sorties en direct-to-vidéo) (25'), un autre entretien avec le réalisateur Robert Kurtzman et du producteur David Tripet qui reviennent également sur la genèse du projet en offrant son lot d'anecdotes (dont notamment un incendie assez non maîtrisé qui causera du souci matériel) (21'), entretien toujours et sans langue de bois avec le scénariste Peter Atkins (13'), entretien une nouvelle foi avec l'acteur Andrew Divoff qui confie son inexpérience sur certains aspects de son rôle et la difficulté d'aboutir a certaines autres, et l'actrice Tammy Lauren qui elle confie elle son manque de rigueur dans certaines scènes et la difficulté pour elle de s’être adapté a son image lors du visionnage du film (25'), avant dernier entretien avec le directeur de la photographie Jacques Haitkin (12') et dernier entretien avec les acteurs Robert Englund, Kane Hodder et Ted Raimi sur les raisons de leur implication pour le projet et les différentes opportunités que cette dernière leur aura apporté.

S'ajoute en bonus des documents d'époque avec un teaser original (46sc), une bande-annonce originale (1mn37), des spots tv (3'), des spots radio (1mn10), un making-of (24'), des coulisse de tournages (11') et un storyboard (7'). Une somme de bonus qui permettront d’être absolument incollable sur l'un des meilleurs films du genre de la fin des années 90.

note5

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