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Nekromantik 2

Écrit par Jamesluctor le .

Après un Nekromantik interdit en Allemagne qui a grandement marqué les esprits, Jorg tourne 2 ans plus tard Der Todesking (Le Roi De La Mort), qui va très loin dans les tableaux funèbres. Avec Nekromantik 2 en 1991, il terminera ses productions déviantes avec Schramms, expérimentation hallucinante sur le personnage d’un serial killer (un Henri, portrait d’un serial killer en plus trash). Second essai et dernière partie du diptyque qui révéla notre réalisateur.
 
Après un premier opus brillant, qu’est ce que Buttgereit pouvait encore nous dire sur la nécrophilie ? A fortiori, pas grand-chose, mais il se lance quand même dans l’aventure, en prenant d’emblée une décision géniale, car elle respecte totalement la logique de la « suite parfaite », en se permettant un merveilleux hommage à Nekromantik 1. Il prend comme héros le cadavre de l’homme du premier Nekromantik, décédé en fin de film. Culotté ! Et Jorg de le faire déterrer par une femme magnifique, en proie elle aussi à des désirs peu orthodoxes (ni catholiques d’ailleurs). Si les scènes de sexe sont clairement moins impressionnantes que dans son prédécesseur (bien que plus réalistes, ça se termine souvent par une nausée), perdant leur impact "mauvais goût" qui faisait d'un certain côté le soufre du premier film. 

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Le thème principal est assez intéressant, puisqu’il dévie de la question nécrophilie pour s’intéresser à un dilemme : vaut-il mieux aimer un cadavre répondant à ses critères de sélection ou un homme lambda qui assure sur le plan charnel ? Une intéressante thématique, surtout quand on nous présente le gars en question, doubleur de films pornos en allemand. C’est la simulation du plaisir au quotidien, les bas-fonds du doublage cinématographique, mais notre garçon s’en contente, assurant sa survie avec cette tâche. Leur petite histoire d’amour commence à prendre de l’envol, et la femme doit vite prendre une décision. Elle choisira à contre cœur de se séparer de son cadavre, en le découpant dans sa baignoire avant de le jeter aux ordures (la fameuse image sur l'affiche, scandale de racolage). Une scène poignante.

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Sur d’autres tableaux, Joerg Buttgereit expérimentera encore. Il est plus dur avec les traitements violents réservés aux animaux (avec l'autopsie glauque d'un bébé phoque), il tape aussi sur le cinéma auteurisant avec une méchanceté rare (en mettant en scène un film grotesque et incompréhensible en noir et blanc, avec des acteurs à poil au milieu de milliers d’œufs, d'un tel ridicule qu'on en rit). Les interprétations des acteurs sont plutôt bonnes, moins outranciers que leurs prédécesseurs (pour qui aime les films d’auteurs lents) et les maquillages sont bien plus réussis que le premier (le nouveau cadavre est particulièrement bien fait). Si on perd un peu en fraîcheur (si j'ose dire...), le nouveau thème se révèle pertinent, et la conclusion gore pourra faire parler les cinéphiles en quête d’enseignements (même si, en se détachant du gore, on se rend compte que le film fait dans la demi-mesure). En guise de suite, Jorg nous livre une sorte de remake plus romantique, plus travaillé, mais ce n'est plus la poésie du premier, et surtout, le choc du premier est passé depuis longtemps...

 
note3.5

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