Mortal

Mortal est le 4e film du réalisateur André Øvredal qui signe son retour dans sa Norvège natale après son incartade US pour réaliser la sympathique série B The Jane Doe Identity (2016) et un Scary Stories (2019) produit par Guillermo de Toro (que je n'ai pas encore eu loisir de visionner). André Øvredal ayant vu sa renommer croître dés son premier métrage en 2010 depuis ses propres contrés avec l'excellent The Troll Hunter c’était donc avec grande curiosité que les fans d'horreur et de fanstastique attendaient le nouveau film du Norvégien ... et plus dure sera la chute pour ce premier faux pas dans sa filmographie.

 

Déja rien que par son visuel Mortal peut se révéler être assez trompeur avec un encapuchonné voulant en découdre en maîtrisant la foudre. Ici pas de semblant d'ado en mode Chronicle mais une bien trop longue mise en place de son intrigue ou Eric (Nat Wolff - Deatn Note Us) un Americano-Norvégien (le film est tourné en langue Norvégienne hors les prises de paroles d'Eric) est retrouvé caché dans une foret après avoir causé de la mort de 6 personnes et qui se voit etre doté de pouvoirs surnaturels qu'il ne contrôle pas et que certains chercher a protéger et d'autres a utiliser (je vous laisse deviner les nationalités des deux camps).

 

Mortal fait parti de la série des films a twist et donc il sera difficile d'en donner un avis sans faire de gros spoils ... mais de toute façon seul les fans d'André Øvredal seront avisés d'y jeter un œil (aussi pour ses décors naturels mais filmés de façon très formelle). Pour faire simple Mortal s'inscrit dans le même sillage que la série a la quasiment même thématique, Ragnarök, et qui se voudrait être la vision Nordique de Brightburn. Le gros problème de Mortal c'est qu'il s'agit de l'exposition des pouvoirs et du personnage sur l’entierté de sa durée et qu'il se termine la ou Brightburn débute ! Et La on on souhaiterait pour le fun voir une suite a Brightburn on se fout de savoir si la fin ouverte de Mortal lui donnera un prolongement de son univers ou son protagoniste principale se rapproche bien plus d'un technicien EDF qu'un dieu de la mythologie Nordique (pas seulement la faute un mauvais choix de casting avec Nat Wolff, mais toute la révélation tombe visuellement a plat).

 

En rajouter sur Mortal serait tirer sur l'ambulance alors je vais éviter de m’étendre aussi sur ses effets spéciaux qui donnent la malheureusement impression que Mortal a été réalisé pour rentabiliser l'achat d'After Effects. C'est donc bien tristement que l'on assiste a la première déconvenue d'un André Øvredal qui aurait découvert la saga Percy Jackson sur le tard. On espère que le Norvégien s'en relèvera pour son prochain métrage qui nous fera oublier ce Mortal, qui pour pour le dire franchement se trouve être totalement intitule dans son fond comme dans sa forme et qui me donne pour seule émotion que celle de me jeter prestement sur album d'Enslaved aprés ce coup de Mjölnir dans l'eau ...