Официален блог на WebEKM EKM очаквайте сайта онлайн скоро.

Download Free Templates http://bigtheme.net/ free full Wordpress, Joomla, Mgento - premium themes.

Le Diable, Tout Le Temps

Écrit par Antephil le .

J'hésitais a aborder The Devil All The Time (que je nommerai par son titre Américain dans cette critique), d'une durée dense de 2h18 qui peut s’avérer difficile d'en assimiler toutes les premières informations sur les drames a venir des destins qui s'entrecroisent pendant prés de 10ans au sein d'une petite ville du cœur de l'Amérique profonde, il faut maintenir son attention de tous les instants lors de sa première heure pour en saisir tous les enjeux qui mettront malgré lui le pauvre jeune Arvin au centre des vies brisées causé par une religion qui a bon dos pour cacher les péchés et les penchants malsains de certains de ses habitants derrière un voile de charité Chrétienne. Mais une fois ses tenants assimilés il m'etait impossible de ne pas en faire une critique.
 
Je ne dévoilerai aucun moments clés de l'intrigue de The Devil All The Time, mais je me doit de préciser que l'adaptation du roman de Donald Ray Pollock par Antonio Campos (James White, Afterschool, Christine, Simon Killer) est un métrage ou la joie de vivre n'a sa place a aucun moment, la religion elle même ne sert qu'a pousser les protagonistes au bord des abysses pour ensuite les y jeter de plus belle. Au delà donc de sa première heure qui peut s'avérer complexe entre chorale des personnages et flash-backs, The Devil All The Time prend son tout son essor ensuite et nous propose rien de moins qu'une vision d'un David Fincher dépressif narrant un roman qui l'est tout autant. 
 
Avec un casting cinq étoiles composé de Bill Skarsgård, Jason Clarke (un de ses meilleurs roles), Sebastian Stan (méconnaissable), Robert Pattinson (qui me donne plus en plus l'impression de picoler sur les tournages, mais ici a fort propos), Eliza Scanlen, Riley Keough et dominé par un Tom Holland impérial entre rupture et rédemption, doté d'une thématique qui défonce allègrement les travers de cette Amérique profonde quasi consanguine (sur fond de guerres menées par les USA) et malgré cet effort pour digérer la généalogie qui lie tous les personnages, du prédicateur fou au serial killer tout droit issu de Mind Hunter (on ne revient pas a David Fincher par hasard), cette production Netflix d'une noirceur et un jusqu’au-boutiste quasi implacable est également une bouffée d'air frais parmi les propositions bien trop formatées des décisionnaires des plateformes de streaming. 
 
The Devil All The Time a la croisé de Zodiac (David Fincher encore et toujours), Joe (ce qui me permet de caler un des meilleurs Nicolas Cage post Hollywood) et Mud - Sur Les Rivières du Mississippi est une des grosses surprises de la rentrée qui hantera encore quelques temps après son visionnage. 
 
 
note4 5
 

Onlain bookmaker bet365.com - the best bokie

Commentaires