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Frayeurs

Écrit par Jamesluctor le .

Nouveau cru de Lucio Fulci sur Anteverse avec Frayeurs, un titre mémorable dans la carrière du réalisateur, qui nous offre à nouveau le lot de gore et de tripaille qui a fait son succès. Fort de son succès mérité pour Zombie 2, il s’attèle à faire un nouveau film de morts vivants, une sorte de brouillon de ce que sera L’au-delà, avec une sombre histoire de porte des enfer qui s’ouvre suite à un concours de circonstances fâcheuses. Une réinvention du mythe zombie, qui ne se focalise plus sur les messages sociaux mais bel et bien sur un fantastique d’ambiance.
 
L’histoire : A Dunwich, la communauté paisible de cette charmante bourgade est sous le choc après avoir appris le suicide de leur prêtre, retrouvé pendu au milieu du cimetière. Mais plus grave, cette mort blasphématoire ouvre une porte des enfers située sous le cimetière, et ramenant les morts à la vie. 
 
Décidément, la cohérence est ici encore pire que pour l’au-delà (à titre d’exemple, je n’ai jamais compris la fin, sans doute fixée sur un détail que je n’ai jamais relevé). Ce n’est clairement pas sous cet angle qu’on abordera ce nouveau cru de Fulci, estimé comme l’un des meilleurs de ce réalisateur. C’est en effet clairement dans ses ambiances qu’il faut l’accompagner, et ici, le bonhomme nous en donne largement pour notre argent. Entre la récurrence du corps du prêtre pendu (chacune de ses apparitions sera glaçante), les détails significatifs (l’hilarante scène du bar où les miroirs volent en éclats à l’annonce de la malédiction, où les poivrots du coin tentent de donner des explications scientifiques alors que le mur part en morceau avec des âmes qui hurlent à la mort…) ou ses fameux zombies, particulièrement effrayants dans cet opus (ils ne cessent de changer de place).
 
Question gore, Fulci décide d’explorer pas mal de concepts forts, comme vomir des intestins (scène mémorable), une trépanation à la perceuse en gros plan (scène mémorable), ou une pluie d’asticots particulièrement désagréable à tourner pour les acteurs (pour de plus amples détails, voir la chronique adéquate de Leatherface). Et question inspiration, Fulci se lance dans une compilation de malédiction des plus jouissives, nous parlant de porte des enfers, de cité maudite enfouie sous Dunwich, de cadavres qui reviennent à la vie et que les gens retrouvent chez eux et de voyants pessimistes. Le film s’ouvrant d’ailleurs sur une séance de spiritisme qui tourne mal (avec des faits étranges on ne peut plus explicite : aucun scepticisme permis), Fulci nous sort le gros cliché, mais puissance 10. Pas le petit feu follet tafiole qui vous fait bouger un verre, mais le feu follet incendiaire qui vous balance des gerbes de flammes à travers le salon. Fulci s’essaye aussi à l’enterrement vivant (une scène mémorable, le coup de la pioche sera d’ailleurs repris dans La Maison Prés Du Cimetière), mais s’abandonne complètement à son film au cours d’une exploration des fondations de Dunwich (et donc de la ville maudite) alors que partout autour d’eux, des cadavres se relèvent et se mettent à les suivre. Une scène marquante (la musique y donne d’ailleurs une ambiance assez étrange, très éloignée du stress attendu), et qui marque déjà l’ambition de Fulci question scène morbide (on a là un avant goût de L’enfer de l’au-delà).
 
Question acteurs, les jeux sont toujours aussi exhacerbés, ce qui manque parfois de spontanéité. Catriona McColl, la femme du film, a par exemple un peu trop tendance à hurler (certes, c’est une femme, mais bon, les clichés au bout d’un moment…). Mais quelques personnages secondaires se révèleront intéressants, comme ce jeunôt harcelé par le fantôme du prêtre, dont la scène d’exposition consistera en une séance glauque avec une poupée gonflable à côté d’un cadavre en décomposition. Frayeurs, c’est bordélique, mais généreux comme pas permis, avec du gore à la pelle et une véritable ambiance (qui fait défaut à beaucoup d’œuvres dans l’exploitation horrrifique).
 
 
note4

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