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L'Armée Des Morts

Écrit par Jamesluctor le .

Si la trilogie des morts vivants de George A. Romero incarne le côté thématique et réflexif du genre zombie, le trio du divertissement rattaché aux mêmes créatures pourrait être composé par 28 Semaines Plus Tard, L’armée des Morts et le remake de La Nuit des Morts Vivants de Tom Savini (avec dans mon cas une mention spéciale pour Land of the Dead, mon premier film de zombie, qui m’avait comblé en son temps). C’est de L’Armée des Morts dont il est question aujourd’hui, film clé dans l’histoire du genre car tremplin pour le grand Zack Snyder dont la réputation polémique n’est plus à présenter, et démonstration édifiante que le genre zombie pouvait marcher auprès d’un large public en bénéficiant d’un budget conséquent, relançant la vague d’invasion qui depuis se réoriente vers la comédie. Parfait divertissement, qui abandonne toute réflexion pour une efficacité de tous les instants.
 
L’histoire : C’est le début de la contamination. La Maladie se propage, les morts reviennent à la vie et attaquent les vivants. Sans moyens de transport, plusieurs personnes décident de se réfugier dans un centre commercial en attendant les secours. 
 
On peut remercier l’incroyable dynamisme de la réalisation de Snyder et l’efficacité du script revu par James Gunn (ça se remarque que j’apprécie ce dernier ?), qui nous livrent un condensé de ce qui se fait de mieux en termes d’invasion zombie et de lutte pour la survie. La sécurité est toujours précaire, et les différents membres du groupe ne sont pas ce qu’il y a de plus soudé. C’est probablement le meilleur atout de cette relecture du classique de Romero : l’ensemble de ses personnages est une réussite. Les portraits sont sobres, épurés, clairs. Leur variété implique très bien le public, et chacun acquiert une profondeur au cours de dialogues réduits au strict nécessaire. A l’exception du personnage cynique et de la bimbo (qui assument leur rôle avec l’implication nécessaire), tous ont matière à nous intéresser, et ceux qui ne le sont pas verront leur espérance de vie drastiquement réduite.
 
Spectaculaire, mais traitant ses personnages avec la déférence qui leur est due (à l’exception de la conclusion, d’un pessimisme assez rare). Insistant modestement sur la psychologie (pas plus qu’il n’en faut pour comprendre les protagonistes, et pas de théorisations verbeuses qui plombaient le rythme des Romero), le film assume son divertissement en enchaînant les rebondissements à la chaîne, et ne crachant pas sur le gore qui rend le spectacle sacrément plus jouissif. En fait, le film est tellement tourné vers le divertissement qu’il y a peu de choses à rajouter, si ce n’est noter l’effort de dynamisme et de cohérence de l’ensemble, dont l’immersion se révèle être une réussite totale.
 
Terminons enfin avec le générique de fin, qui alors qu’il défile, nous montre les images prises par nos derniers survivants, qui poursuivent leur périple à la recherche d’un havre de paix. Sans spoiler, disons que l’on retrouve avec ce générique le pessimisme des premiers films de Romero, achevant le spectacle avec une satisfaction complète, celle d’en avoir eu pour son argent et de s’être attaché à ces personnages dont la survie finissait par nous tenir à cœur. Un véritable monstre dans sa catégorie.
  
 
note4

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