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La Dernière Maison Sur La Gauche

Écrit par Jamesluctor le .

Même pitch que le film de Wes Craven, sauf qu’ici, les scénaristes ont eu la présence d’esprit de lisser un peu les imperfections du film de Craven, et surtout, le tournage a pu se faire avec un budget conséquent qui a donc pu utiliser des acteurs compétents. Le résultat fait en effet grandement du bien, annonçant déjà la couleur en zigouillant d’entrée de jeu les deux marshalls qui nous avaient tellement fait chier pendant le premier film (surtout qu’ils étaient complètement inutiles). Violence sèche, photographie contrastée plutôt agréable, avec une musique enfin appropriée au film qu’on est en train de regarder et une petite touche Jack Kechtum dans l’explosage du cliché gentille famille propre sur elle quand elle est confrontée à la violence (à ce sujet, l’épilogue sera juste parfait). La thématique de Craven est désormais au centre du film, qui ne tente maintenant plus de prendre des détours pour rallonger l’action.
 
Cette dernière est fluide, épurée, au fil directeur limpide. Mise à part l’introduction qui annonce tout de suite la violence des évènement, on se focalise d’abord sur la vie de famille un peu trop classique pour notre grande fille, sa rencontre avec un jeune qui lui propose de l’herbe dans une boutique, puis l’arrivée des grands méchants, leur cavale, le carnage dans les bois, puis on suit les méchants jusque chez les parents. Le film, bien que prompt à céder à la violence, cultive un certain goût pour la sobriété. Evitant par exemple de démembrer un cadavre comme dans la version originale, il opte pour une violence sèche, sans cesse dramatique et réaliste, qui parvient à retrouver l’impact de celle de l’originale (rappelant la scène du cimetière) en évitant les fautes de goût déplacées. Page se retrouve ainsi poignardée trois fois dans une séquence glaçante, alors que Mary sera en revanche violée façon Irréversible (en peut être un peu moins choquant, les gros plans ayant tendance à atténuer l’action, mais les mises en scènes étant complètement différentes, le débat n’est pas là).
 
Le film ajoute d’ailleurs des détails qui viennent consolider un peu plus son déroulement, comme l’activité de natation de Mary qui lui permet de s’enfuir par le fleuve. Pour le reste de l’histoire, on reprend peu ou proue les mêmes éléments, mais la qualité des acteurs change ici vraiment la donne. La mère est par exemple excellente, parvenant à parfaitement retranscrire les sentiments d’une mère en face de sa progéniture au bord de la mort, sans pour autant la réduire à un rôle purement sentimental (elle est encore la première à passer à l’action, en évitant ici la scène too much de fellation castratrice et en parvenant à faire toujours ressentir son malaise pendant sa parade de séduction en face d’un des meurtriers. Le père passe quant à lui à l’action assez rapidement (sans aller perdre son temps à installer des pièges), nous offrant un premier meurtre parental gratiné (le film insistant sur des détails vicieux, comme pour le nez brisé ou le siphon-broyeur) qui annonce le carnage qui va suivre. Le reste de l’action est bien géré, jouant la carte du rape and revenge (les meurtriers ne se doutent ici à aucun moment de l’endroit où ils se trouvent, laissant l’avantage de l’initiative aux parents).
 
Assez énervé pendant ses quarante dernières minutes, le film se plie sobrement à la tâche qu’il s’était fixé : illustrer la réponse violente de parents qui cherchent avant tout à emmener leur fille à l’hôpital en la protégeant de ses agresseurs toujours présents dans la maison. C’est toutefois la raison qu’ils donnent à haute voix, mais le motif revanchard de leur action ne fait pas un pli quand on les découvre armés d’armes blanches tentant de prendre d’assaut la chambre d’ami. Sobre jusqu’au bout, le film conclut posément son histoire… avant d’offrir un épilogue pour le moins inattendu, qui s’aventure sur les traces du gore actuel avec une scène de vengeance carrément sadique (et dont le gore sale a l’air de chercher vers le jubilatoire) qui vient enfoncer le clou sur la cruauté engendrée par la violence, ici dénuée de toute notion de légitime défense.
 
Au final, un remake réaliste et brutal qui, si il ne développe pas assez la psychologie de ses personnages, parvient à illustrer le message de Wes Craven avec beaucoup plus de clarté, gagnant à aller au plus simple, à la fois en terme de suspense et de violence. Un des bons remakes de la dernière décennie…
  
 
note4

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