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"Watershed" commence dans un ton qui rappelle beaucoup "Damnation". Le premier titre "Coil" entièrement acoustique présente une singularité cinglante pour le groupe avec l'intervention d'une voix féminine Nathalie Lorichs (la copine du batteur). La suite de l'album casse durement avec le début avec des morceaux très Doom Death. 

Fidèles à leurs habitudes, le groupe intercale des pauses très Prog' dans leurs morceaux de Death bien cracras. Les longues passes mêlant solos de guitare électrique et arpèges interminables à la guitare sèche sont toujours aussi hypnotiques et c'est la magie d'Opeth que de les poser pile au bon moment entre deux bouts du growl tonitruant et caverneux de Mikael Akerfeldt.  

Après ce bon début, c'est le très puissant et subversif "The Lotus Eater" qui fait son entrée. Morceau à la limite de l'indescriptible par ses influences orientales, ses chants clairs polyphoniques et ses pauses malsaines et sombres. Le solo à l'orgue électronique à la fin, une puissance érectile. C'est actuellement le morceau favori d'Opeth de Mikael Akerfeldt.  

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Après ces passages très influencés Death Metal (même si bon, ça reste du Opeth) on revient à du beaucoup plus doux, beaucoup plus posé. "Burden" légèrement longuet finit un peu en queue de poisson (mais c'est intentionnel ! La guitare qui joue en boucle les mêmes accords se désaccorde petit à petit !) petit « bonus » sur la chanson sans grand intérêt musical, mais pique la curiosité à la première écoute. "Porcelain Heart" mélange le côté pêchu du vieux Rock Prog des 70's pour y rajouter des éléments de modernité ultra soft et à la limite du Dark Ambient. "Hexian Peel" a des morceaux de chantés à l'envers et réintroduit du bon vieux growl de sous les fagots pour le plus grand plaisir de nos oreilles adoucies au miel de son chant clair.

Au final, c'est un album qui n'incorpore que peu de leur Death Metal d'habitude, ce qui reste dans la continuité logique des albums précédents : "Damnation" et "Ghost Reveries". Je me rends compte aussi que si on fait une analyse intime de chaque morceau sur les albums d'Opeth ce n'est pas pour rien : certes, il y a toujours un lien qui unit le tout autour d'une idée globale et commune, mais les morceaux sont tellement différent les uns par rapport aux autres, les phrases musicales sont si innovantes et inattendues que c'est la seule façon d'avoir une vision juste de l'album entier.  

Le chanteur dans un communiqué publié sur le site officiel du groupe décrit l'album comme un album de transition, le plus « Dark » qu'ils n’aient jamais fait.  

L'album qui reste très bon, manque de la puissance qu'on connaissait au groupe sur "Blackwater Park", de l'originalité incandescente de "Ghost Reveries" ou encore du ton mélodramatique et envoûtant de "Damnation".

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