Five Finger Death Punch est un groupe formé en 2005 par le guitariste Zoltan Bathory, il s'entoure entre autre de l'ancien chanteur de Motograter, Ivan Moody et de l'ancien batteur de W.A.S.P, Jeremy Spencer. En 2007 le groupe sort sont premier album "The Way Of The Fist" qui atteindra la première place au classement Heatseeker Us. La presse accueil tres bien ce premier album le comparant au début de groupe comme Distubed ou encore Machine head en particulier grâce au chant passant d'un style Thrash-énervé à un style mélodique doux. Deux ans plus tard le groupe sort l'album "War Is The Answer" qui s'écoule à 40 000 exemplaire la première semaine de sortie, l'album est encore une fois extrêmement bien accueilli par la presse qui souligne un travail au chant extrêmement soigné, des riff originaux ainsi que des paroles plus recherchées. 

C'est avec une joie non dissimulée que j'écoute ce cd que j'attendais depuis un bon moment déjà. L'album commence par son titre éponyme "American Capitalist" on reconnais des les premiers riff la pate du groupe la chanson attaque par un riff bien gras suivi de prêt par le chant de Moody qui passe du Thrash au mélodique d'un couplet à l'autre, pour arriver sur un solo très Bathory, en, bref une excellente mise en bouche entièrement dans l'esprit Five Finger. On enchaine sur le premier single de l'album, une chanson qu'on devine prévue pour la diffusion avec sa structure standard mais toujours efficace. l'album continu sur "The Pride" qui est pour moi ma première claque de l'album la composition est originale, le tempo élevé et le chant est débité à un rythme effréné. La suivante est plus calme avec ces guitares sèches mélangées auxe électriques pour nous remettre de la claque précédente. Suit une chanson très "carrée" qui rappelle surement le style Pantera. Une fois le morceau finie on entend arriver un son étrange et oublié.... réflexion... mais oui c'est de la basse !  

J'en rajoute à peine mais jusqu'à cette 6eme piste la basse brillait par son absence. On enchaine avec la 7eme piste qui sonne très Five Finger (voir la première track) et qui a comme un gout de deuxième single de l'album avec sont refrain à la 38eme seconde (8 seconde trop tard pour être première au top 50). S'en suit la chanson de lopette lover Justin Bieber hum... je disais donc s'en suit LA BALADE, que serait un album acheté par 95% de mec qui ont la rage aux cheveux sans sa balade, bon après c'est pas une mauvaise balade mais bon dans un album plein de testostérone comme celui ci on se demande vraiment ce que sa viens faire. Pour se remettre de se voyage au pays de Candy on se retrouve avec une chanson un peut expérimentale du groupe, tempo lent appuyér par de la double pédale (juste ça c'est concept) effet sur les voix, le résultat final est plutôt sympa. On à ensuite une chanson "classique" dans le style Five Finger Death Punch. On fini sur la traditionnel chanson en apothéose avec les riffs agressifs, les ponts calmes et le refrain avec les chœurs qui te reste dans la tete toute la journée. 

Qu'il est difficile de parler de cet album, on remarque au niveau de la structure qu'il est extrêmement bien conçu prévu pour plaire au plus grand nombre (les 91 000 copies écoulées la première semaine de sa sortie le prouve). "American Capitalist" est sans aucun doute un très bon album conçu comme une machine à tubes, la sauce prend bien et c'est avec plaisir qu'on l'écoute et le réécoute. L'album n'est pas sans de défaut pour autant, le plus gros bémol reste les paroles, qui sont une grosse satyre de la société de consommation Américaine, malheureusement écrites avec si peut de subtilité que hors contexte on croirait plus à une élégie qu'une satyre, pire encore les paroles donne vraiment l'impression d'être écrites par un enfant de 12ans sur certains morceaux par exemple sur the pride :"Disneyland, White House, JFK and Micky Mouse,John Wayne, Springsteen, Eastwood, James Dean,Coca Cola, Pepsi, Playboy, Text me,NFL, NBA, Brett Favre, King James" à l'oreille sa sonne bien mais ça reste affligant de médiocrité à l'écriture. Pour conclure "American Capitalist" est un très bon album du moment qu'on ne cherche pas à le décortiquer à la recherche de subtilité.