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Scar The Martyr - Scar The Martyr

Écrit par L'Escargot le .

Pour ceux qui hibernaient il y a quelques mois, Joey Jordisson (ex-Slipknot) a monté un projet solo avec Henry Derek (inconnu au bataillon jusqu’à maintenant), Kris Norris (Threat Signal, ex-Darkest Hours), Joey Blush (Blush Response) et Jed Simon (ex- Strapping Young Lad). Donc vous l’aurez compris du beau monde !

Grâce à deux gros magazines (Revolver et Metal Hammer), on avait eu une petite mise en bouche avec deux EP nous présentant des chansons de l’album. Et les 4 chansons étaient géniales. Du coup on en attendait de même pour l’album.

 

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Mais on est un brin déçu ! On connait Joey comme l’un des compositeurs de Slipknot, et 18 ans dans le même groupe, ça laisse des traces, et la griffe du nœud coulant n’est jamais très loin !

Mais comme l’album n’est pas de mauvaise facture, on pardonne et on profite ! Au début cela peut paraître perturbant, on oscille entre le « c’est bien sympa » et le « on dirait du sous-Slipknot ». On se sent obliger de comparer la voix de Henry Derek avec celle de Corey Taylor, et elle ne fait pas le poids, on trouve qu’il manque des trucs, on ne sait pas trop quoi, alors on s’ennuie et on jette l’eau du bain avec le bébé…

Mais après une écoute plus approfondie, on se rend compte que cet album est plein de surprises. D’abord la batterie, c’est la première chose sympa qui nous vient à l’oreille. Des blasts bien placés, des rythmiques originales et de la technique. Tout s’explique en deux mots : Joey Jordison.

Puis on se met à écouter les riffs, les samplers qui sont derrières, les lignes de chant…

Les samplers, dès "Intro", nous développent une ambiance malsaine : que ce soient les pleurs et les cris avec la petite mélodie angoissante en fond, les sonorités électro/indus qui rajoutent de la froideur et de la dureté aux chansons, les petits bruits gênants... On a une véritable identité dans cet album et beaucoup de chansons doivent leur cachet à cela.

Les riffs de guitares, noyés derrière les claviers, sont somme toute assez basiques : du monocorde saccadé comme on l’entend partout qui ne doit son originalité qu’aux patterns de batterie derrière. Les solos quant à eux sont plus techniques et remplissent complètement leur office.

Les lignes de chants sont assez intéressantes, bien en accord avec le reste. Ca nous rappelle des morceaux de heavy prog dans les parties claires, ce qui nous plonge un peu plus dans l’ambiance. Et même un leitmotiv entre les couplets de deux chansons : "Soul Disintegration" et "Blood Host". On peut prendre ça comme une répétition ou comme un rappel. Chacun son interprétation.
Pour les parties criées ou les chants gutturaux, rien à préciser, ils arrivent au bon moment et servent à franchir le pas entre « métal alternatif » et « metalcore ».

Toutefois, ce n’est pas forcément l’album de l’année. Il a quand même ses défauts : Il est long : 1h, pas toujours super accessible, certains morceaux sont redondants ou sonnent « déjà entendu », on frôle souvent le émo-niais avec le chant clair (notemment "Prayer For Prey" ou "Anatomy Of Erinyes"). Mais dans l’ensemble l’album est assez intéressant, et peut se placer dans le rang des bonnes trouvailles de 2013.

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