Официален блог на WebEKM EKM очаквайте сайта онлайн скоро.

Download Free Templates http://bigtheme.net/ free full Wordpress, Joomla, Mgento - premium themes.

Periphery - Juggernaut : Alpha - Omega

Écrit par L'Escargot le .


Note au lecteur : Cet article a été écrit par un grand fan du groupe, et malgré toute ma bonne volonté il m'est très difficile de garder un avis objectif sur cet album, donc je demanderai au lecteur de peser chacun de mes propos, et d'écouter l'album lui-même afin de se faire une idée propre...
 
Depuis leur premier album éponyme, Periphery s'est présenté comme la figure de proue d'un genre nouveau qui va rapidement mettre le feu aux poudres, enflammer l'Internet Mondial et mettre en émoi toute une génération de musiciens talentueux et d'audiophiles exigeants en mal de nouveauté. Nous sommes aux environs de 2010, le Djent commence à apparaître. 
 
En 2015, Periphery nous propose leur 5e effort (après 2 albums et 2 EP), et quel effort ! "Juggernaut" se présente en effet comme un double album. Double album concept sur le combat perpétuel entre le bien et le mal qu'on a du mal à appréhender d'un coup.
Les deux albums ne sont pas à poser l'un après l'autre comme on a souvent l'habitude de le faire. L'idéal serait de les écouter en même temps, puisque chacun fait appel à l'autre par des petits clins d’œils, des riffs, des mélodies, des paroles… Mais peu de redite ! Les riffs sont joués à l'octave, ou avec un autre effet, la mélodie reste mais les paroles changent… 
 
 
La première partie de "Juggernaut" commence tranquillement sur "A Blank Minutes". Une instrumentation vraiment simple, un petit sampler en fond, un simple arpège à la guitare, une pédale de basse discrète, la voix de Spencer Sotelo qui englobe le tout. Et petit à petit, on rajoute des éléments : un coup de tom par-ci, une deuxième guitare par là, un riff de basse, un petit coup de scream en bonus… Et au bout de 2mins30 on se retrouve dans le bulbe de Periphery.
 
On est prêt à recevoir "MK Ultra" qui tranche complètement avec la chanson précédente. Le riff est très djenty, la batterie est lourde, Spencer développe un growl propre et bien travaillé, et au bout de 2 minutes, d'un coup, part dans un délire jazz. 
 
C'était déjà un peu la marque de fabrique de la bande à Misha Mansoor sur les premiers albums, et les habitués sourirons tandis que certains trouveront ça perturbant. Mais la technique est telle que ces changements sont effectués avec une précision chirurgicale. Et tout passe smoothly.
Tout au long de ces 80 minutes, Periphery va nous proposer un brillant mélange entre ce qu'ils savent faire, ce qu'ils ont fait, et ce qu'ils ont oser faire. En entendant certaines chansons ("22 Faces", "The Bad Thing", "Heavy Heart"), on pourrait se dire qu'elles auraient pu être sur un des précédent opus. Mais certaines comme "The Scrouge" ou "Omega" sonnent complètement neuf. L'utilisation de 3 guitares garantis à chaque fois une bonne association entre rythmique lourde et puissante et mélodies légères, souvent jazzy. L'association des deux est un mélange intéressant et assez innovant pour le genre malheureusement trop répétitif.
 
 
Le premier single tiré de cet album est "Alpha". Même si l'intro typée Super NES pourra décrédibiliser toute la chanson pour certains, cette chanson est réellement une perle. Sous les aspects ultra pop du refrain (qui nous reste en tête pendant une bonne semaine, au moins) on découvrira une instrumentation riche et complexe, une émotion poignante qui nous prend, même après 10 écoutes… 
Au milieu de la chanson, lorsqu'on se dit qu'on a compris, la chanson (qui avait commencé sur un ton très joyeux) prend une teinte nettement plus sombre après le pont qui durera jusqu'à la fin des 5mins31.
 
Je pourrai également vous parler d'"Omega", qui alterne avec brio des passages ambiants, calmes et planants avec des riffs couillus et nerveux que Meshuggah ne renierait pas. Les 11 minutes que forment "Omega" est une belle palette de tout ce que le groupe sait faire : on a des solos prenants, des rythmique entraînantes, des passages envoûtants, des envolées du chant émouvantes… Le morceau se termine sur un rappel d'"Alpha" avec son refrain dans une version bien plus sombre plus en accord avec le riff de fin de cette même chanson. L'effet est poignant.
En tant que grand fan du groupe, je suis béat devant la qualité de l'album que je qualifierai presque de parfait. Mais tous les goûts sont dans la nature et je sais que certains reprocheront à cet album une trop grande inconstance et une certaine longueur dans les morceaux. 80 minutes c'est long, voire même très long. Et c'est le seul vrai reproche que je trouve à ce double-album. 
 
Au final, Periphery signe ici son chef d’œuvre. Rien a jeter (ou presque) dans ce pavé concept complet, varié et bourré de clins d’œils. 
Que l'on soit un fan hardcore du groupe, un adepte des musiques du style ou simplement curieux, je pense que tout le monde trouvera un petit quelque chose qui lui plaira dans cet album.
 

Onlain bookmaker bet365.com - the best bokie

Commentaires