Machinalis Tarantuale - Tabularium

 

Sonorités industrielles, des samples…Et une grosse base electro dark, agrémentés de synthés bien ronds pour les basses, et d’aigus tout autant synthétiques qui nous plongent dans l’électronique pur jus. L’originalité de Machinalis Tarantulae réside dans l’utilisation d’une viole. Ce qui ajoute à cet electro dark omniprésente une touche humaine mais résolument gothique. Mélange curieux mais efficace s’il en est, habile mélange entre modernité et traditions.

 

 

Justine, qui se cache derrière Machinalis Tarantulae, tisse un à un les fils d’un musique entre deux âges. Les compositions sont efficaces, parfois lentes ("Sable") et uniquement agrémentés de samples vocaux pour seul chant, tout en conservant l’omniprésence technoïde. On pense à de nombreux groupes tant pour le côté électronique que gothique (Eros Necropsique sans le contexte SM, Qntal, Skinny Puppy, Das Ich période "Egodram"… et tant d’autres). Nombreuses doivent être les influences, mais surtout, assimilée et assumées. Quelques bémols toutefois. La voix montre que le groupe n’est pas anglophone. Si cela n’empêche en rien l’écoute, l’amateur averti sera quelque peu titillé avec les légers relents d’un accent Français qui fait tant défaut à de nombreux chanteurs voulant s’exprimer en Anglais.

 

Mais l’auditeur peut aisément passer outre. Les mélodies à la viole, judicieusement placées et efficaces, restent un tantinet redondantes, et le témoin auditif de la chose pourra se lasser de ces mélodies répétées. Les basses sont quant à elles relativement simplistes. Mais ce côté biomécanique, comprendre organique et mécanique formant un tout très cohérent. Malgré les critiques ci dessus, l’ensemble est agréable à écouter et pourra aisément trouver place dans diverses soirées et / ou concerts, sans aucunement faire pâle figure face aux groupes plus connus du genre, malgré que les titres soient pour la plupart calés sur un tempo lent.