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Textures - Phenotype

Écrit par L'Escargot le .

 
Textures. L’un des rares groupes néerlandais à ne pas faire du symphonique à chanteuse... Ça doit bien faire 5 ans qu’on attendait une suite à "Dualism" et donc du nouveau avec l’excellent vocaliste Danïel De Jongh.  Le sextet hollandais revient donc en force avec un diptyque "Phenotype" - "Genotype" (qui devrait sortir en 2017 sous la forme d’une chanson concept de 45 minutes) qui, comme son prédécesseur, est distribué par Nuclear Blast.
 
Niveau production, c’est le guitariste Jochem Jacobs (qui a quitté le groupe en 2013) qui tient les rennes, laissant sa place à Joe Tal (ex-Illucinoma). La production étant quasiment gérée en interne, on peut donc espérer un son 100% personnel et donc du vrai Textures comme on l’aime. Et pour preuve, l’album commence sans faire de concessions avec le puissant "Oceans Collide". On ne peut s’empêcher de hocher la tête pendant 6 minutes de pur metal brutal, technique, efficace et rentre-dedans. Les riffs sont tranchants, les rythmiques sont lourdes et saccadées sans toutefois prendre le pas sur la mélodie. Bref, on a les oreilles qui débordent du son qui a fait la renommée du combo hollandais. Et putain c’est bon !
 
Mais alors qu’on est bien en jambe, on en arrive au second morceau : "New Horizons". Le morceau commence sur un refrain que ne renierait pas un groupe de hard rock mielleux signé chez Frontiers Record (et j’abuse à peine). On hausse un sourcil, on se demande ce qui se passe… Du kitch ? J’avoue avoir mis du temps à accrocher à cette chanson (qui est par ailleurs l’un des singles de l’album). Le chant clair y est presque omniprésent, les couplets sont cleans, les refrains plus brutaux et très rapide, le rendu sonne très djent au final.
 
 
Au début on ne sait pas trop sur quel pied danser, mais en creusant un peu, on se retrouve avec un morceau de très bonne facture. Les éléments qui nous faisaient tiquer au départ sont en fait des forces et on ne se lasse pas d’en réécouter toutes les secondes. Le reste de l’album suit un peu ce tracé, naviguant entre deux eaux, on se retrouve entre du bon gros metal technique et du prog plus ou moins ambiant. Cette double facette est d’ailleurs très bien mise en place par Danïel De Jongh qui arrive parfaitement à lier les deux types de chants.
 
Durant tout l’album, on reste admiratif sur "Illuminate The Trail", qui pendant 7 minutes nous fait étrangement penser à du Adagio avec quelque chose de plus poilu entre les deux fémurs. On bouge frénétiquement sur "Erosion" qui sonne très metalcore et on se laisse à rêver sur Timeless (et le morceau au piano Zman qui l’introduit avec brio) et son solo qui laisse la part belle au claviers. Mais la palme revient indubitablement à "Shaping A  Single Grain of Sand" qui regroupe un refrain poignant, un couplet brut et agressif, un bridge à la limite du malsain et un riff qui reste en tête pendant des jours.
Continuant ce qu’ils avaient initié avec "Dualism", le combo continue son virage vers les arcanes du prog en laissant une grosse partie des chants en clair, des passages très ambiants qui arrondissent les angles laissés par les passages brutaux somme toute bien présents.
 
Toutefois, on pourrait reprocher au groupe de rentrer parfois dans la facilité avec de refrains trop catchy et des bridges un peu trop banals, sans qu’aucun des 9 morceaux ne peut-être considéré comme mauvais ou même facile… Sauf peut-être Meander où le groupe donne à Stef Brok (batteur) toute sa liberté d’expression en coupant littéralement le son des autres.Au final, le groupe nous montre l’ensemble des caractères (musicaux) observables chez eux et nous donne réellement envie d’entendre sa suite Genotype qui devrait reprendre les mêmes éléments avec une approche différente. On attend de voir ce que va donner l’alliage des deux.
 

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