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Pain - I Am

Écrit par SataNico le .

Je me souviens encore très bien de la première fois où j'ai découvert Pain. Et non, ce n'était pas à la boulangerie, mais bien dans un sampler Hard n Heavy ! C'était en 2005, avec leur titre "Bye/Die", extrait de l'album "Dancing With The Dead". Je me souviens avoir été intrigué par ce groupe, qui était sans doute aussi en interview, où au minimum en photo, par la ressemblance de Peter Tägtgren avec Jack Sparrow ! Tout de suite, j'ai su que c'était un bon gars ! Et en effet, dès cette écoute, j'ai été sous le charme de sa musique. Avant d'être métalleux, j'écoutais beaucoup de pop et d'electro, et c'est typiquement le genre de groupe qui aurait pu m'aider à faire la transition vers le metal plus tôt, si je les avais connu.
 
C'est donc dans cette ère pré-youtube que je faisais la connaissance du chanteur multi-instrumentiste que je n'ai plus quitté depuis, appréciant non seulement l'ouverture d'esprit du combo de par ses choix de covers (Depeche Mode, Bjork, les Stones...) qui sortent des groupes fainéants reprenant d'autres tubes du même style, mais également par leurs collaborations avec Anette Olzon, alors vocaliste de Nightwish. J'appréciais également la versatilité de Tägtgren qui officie également dans d'autres formations telles qu'Hypocrisy, qui pour le coup est totalement différente de Pain. Et c'est pour cette ecclectisme que considère aujourd'hui encore Peter comme un des compositeurs les plus importants de la scène metal, qui multiplie les side project identiques.
 
Il aura pourtant fallu attendre 8 ans, depuis un "Coming Home" un peu en dessous des standards de Pain, pour que ne débarque enfin ce "I Am". Une presque décennie assez salvatrice pour Tägtgren, qui n'aura pourtant pas chômé, entre Hypocrisy et les 2 premiers albums solos de Till Lindemann de Rammstein qu'il a composé. Trois décennies après leurs débuts, ce 9ème album de Pain sonne donc toujours comme cet electro-metal aux accents poppy d'avant, mais avec une grosse touche de renouveau. Fini les thèmes conspirationnistes à la Fox Mulder, plus questions d'aliens ici !
 
"I Am" ne parlera donc ni de shurikens, ni d'Akhenaton, mais garde du rap ce côté "ego trip", "bigger than life". Le côté techno toujours aussi présent, agrémenté parfois de parties orchestrales à la limite du kitsch, mais toujours parfaitement maîtrisé, donne à cet opus un côté dancefloor qui s'il hérissera les poils de certains enchantera ceux qui finissent leurs journées Hellfest au Macumba ! Les riffs empruntent parfois à Rammstein (logique après 2 albums avec Till), les ambiances synthétiques à Depeche Mode, notamment sur le titre synth pop "Don't wake the Dead" la voix de Peter passe du fun à la mélancholie sans transition. Globalement c'est un album bien plus léger que le plus tristounet "Coming Home", mais ça ne l'empêche pas d'avoir ses moments sombres.
 
Les années qui le séparent de son prédécesseur se font sentir, lorsque le titre, posté en ligne en plein Covid "Party in my Head" refait surface sur ce disque, mais pire encore, "My Angel" et son ambiance pop gothique à la Mylène Farmer, date carrément de 2011. Et dans la catégorie featuring improbable, après Till Lindemann et Zaz, je vous présente Pain et Cécile Siméone ! Oui oui, la Miss Météo sexy de Canal + des années 2000. Apparemment, la légende raconte que Peter l'a rencontré durant ses vacances en France, à la plage. Personne ne savait qu'elle savait chanter, il lui offre un des plus gros tubes de l'album. Pourquoi avoir attendu 13 ans avant de le (re)sortir (en fait le titre avait déja leaké en 2010) ? On imagine que l'ambiance ne collait juste pas aux précédents albums, il attendait le moment opportun. Globalement sinon, comme tout bon album pop, "I Am" se distingue par ses refrains qui restent en tête assez vite, comme "Revolution" ou "Go With The Flow".
 
"I Am" est ni plus ni moins qu'un très bon album de Pain. Sans ligne directrice, il s'agit ici d'avantage d'une collection de tubes que d'un album concept comme c'était souvent le cas auparavant. Ca peut être un inconvénient pour les fans aimant les textes plus recherchés. Mais ici, le côté neuneu des lyrics passe parfaitement avec l'ambiance dancefloor, et mine de rien, Tägtgren réussi quand même à se livrer et parler de lui même (d'où le titre). Croisement efficace entre metal indus, electro pop et ambiance gothiques, cet opus va incontestablement faire son effet chez tous les amateurs du style !
 
 
note4 5

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