Brick

Depuis Cube en 1997 on ne compte plus les films a concept qui ont suivies le sillon tracé par le métrage de Vincenzo Natali, il faudrait des dizaines de lignes pour tous les citer, mais l'on pourra noter par exemple La Plateforme dernièrement chez Netflix. Et l'on reste justement chez Netflix aujourd'hui avec l'Allemand Brick d'un certain Philip Koch, et malheureusement dans ce type de film a concept c'est souvent la déception qui règne du la plus part du temps du a des finals mal exécutés du coup très décevants et faisant s'effondrer le film sur lui même. Mais dans le cas de Brick nous avons enfin une bonne surprise avec un concept des plus simple, Tim ( Matthias Schweighöfer ) et Olivia ( Ruby O. Fee ) sont un couple en pleine dispute conjugale lorsque les deux voient d'un seul coup un mur incassable bloquer leur couloir via la porte de leur appartement, mais également de chacune de leurs fenêtres les confinant contre leur grés.

 

Le couple en crise devra donc trouver une solution pour s'extraire de leur appartement sans compter que l'eau leur est également coupé. Je ne spolierai pas de la manière dont les choses se déroulerons, mais Tim et Olivia rencontreront dans leurs tentatives toute une galerie de personnages aux caractères bien distincts et qui rajoutent encore plus d'impact dans les situations rencontrées dont certaines qui ne se prive pas de virer tout simplement au gore. Pensé comme un huis clos a plusieurs niveaux (j'évite encore de trop en dire) Brick se pare en plus d'un final très satisfaisant qui rend bien crédible le périple vécu et qui colle parfaitement a l'idée principale du métrage.

 

Brick est donc une petite surprise dans le monde de la série B a concept/twist qui mérite amplement votre attention et l'on ne voit pas passer l'heure quarante qui aurait pu être trop rébarbative si le scénario du film avait été mal géré. Jetez vous donc sur un l'un des meilleurs films du genre car cela arrive bien peu souvent.