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Destination Finale - Bloodlines

Écrit par SataNico le .

Après 14 ans d'une attente bien trop longue, la saga Destination Finale est ENFIN de retour ! J'ignore ce qui a bien pu se passer en coulisses pour que ça prenne autant de temps, car s'il y a bien une saga qui peut se décliner à l'infini, c'est celle là. La Mort a toujours existé et existera toujours. On peut théoriquement faire des films à n'importe quelle époque et dans n'importe quel pays. Bon, pour le moment, les producteurs la jouent prudents, on reste donc encore sur un teen slasher aux USA de nos jours, comme les précédents. MAIS, avec de petites nouveautés.
 
Si la formule reste donc globalement similaire aux 5 volets précédents, la vision du début n'est plus une prémonition, mais une vision du passé. Stefani, l'héroïne de cet opus, a la même vision que sa grand-mère a eu une soixantaine d'années plus tôt, d'une tour ultra haute qui s'effondre durant une soirée d'inauguration, tuant tous ceux présents à l'intérieur. Ces survivants ayant eu des enfants, puis petits enfants, qui n'auraient pas du naître, la Mort se ratrappe en tuant chaque lignée de chaque survivant dans l'ordre.
 
Reliant indirectement tous les films entre eux, cette nouvelle explication permet de renouveller avec brio la saga, en faisant oublier que le 5ème opus "bouclait" l'arc narratif des 5 premiers films. Mais comme toujours avec la Mort, ce n'était qu'un leurre. Passé cette intro spectaculaire et volontairement too much en gore, le film revient en terrain connu par la suite, le film alignant alors les accidents tous plus improbables les uns que les autres. Assumant parfaitement le fait que son concept est absurde et que plus grand monde ne flippe devant, Jon Watts (les 3 derniers Spider-Man) a écrit une intrigue faisant la part belle à l'humour. Les "fausses morts" s'enchaînent, quitte à créer des longueurs, pour mieux nous surprendre quand rien ne se passe comme on l'avait imaginé. On a tous les indices sous nos yeux, mais impossible d'imaginer comment le tout va s'assembler.
 
A la réalisation, j'avais franchement peur, car Zack Lipovsky a un palmarès vraiment pas terrible. On lui doit entre autre le nullissime Leprechaun Origins et le très "Direct to NRJ 12" Dead Rising - Watchtower. Autant dire qu'il s'en sort bien mieux ici. La photographie est très correcte, quoi qu'un peu trop lumineuse à mon goût pour ce genre de films, le rythme et le montage sont impeccables, on critiquera juste l'abondance de CGI lors de certaines séquences.
 
L'autre point intéressant du film est la caractérisation des personnages. Loin des clichés habituels (où est passé la nympho de service ??), on a des persos plus nuancés que d'habitude et surtout moins débiles. Ils percutent beaucoup plus vite que tout est vrai. Le personnage d'Erik, joué par Richard Harmond (The 100, Continuum) est le plus drôle du film. Et pas juste parce que c'est un métalleux. Mon grand regret reste néanmoins que les auteurs n'aient pas eu l'audace de situer tout le film en 1968. Car vraiment l'actrice interprétant la grand-mère jeune, en plus d'être super jolie, est super attachante. Malgré son peu de temps d'écran, elle est la plus attachante du film.
 
Et, c'est pas du spoil, la promo étant basé en grande partie dessus, notons la superbe scène de Tony Todd. On le sait, il était mourant durant le tournage, ça se voit à l'écran. Et il a eu le courage de tourner le film pour ses fans. Sa scène devient quasiment meta, puisque son cancer est intégré à l'intrigue et qu'il fait ses adieux, à titre posthume, aussi bien aux personnages, qu'à ses fans. De plus on a enfin l'explication sur son rôle, au bout d'un quart de siècle, tout est bien ficelé. Hélas le dernier quart du film plus convenu, comme pressé par le temps, est en deça du reste du métrage. Heureusement la scène finale ratrappe le tout.
 
Malgré quelques CGI perfectibles, des longueurs à force d'enchaîner les faux suspens et un manque de prise de risques une fois passé l'intro, Destination Finale - Bloodlines offre exactement ce qu'on est en droit d'attendre d'un tel film. Le plaisir de voir des personnages mourir dans d'atroces souffrances de manières toutes plus absurdes les unes que les autres (la scène du scanner restera dans les anales de la saga, avec la scène des UV de Destination Finale 3) l'emporte sur la logique. Et hormis pour les gros froussards, je ne recommande pas ce film à ceux qui viennent pour flipper, mais bien à ceux qui adorent ce genre de films pour se marrer.
 
 
note4

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